Hommage à Alain AUBERT

Ce lundi 5 juin, plus d'une centaines de joueurs sont venus rendre hommage au regretté Alain AUBERT. 

Le tournoi et le buffet se sont très bien déroulés, le tout dans le souvenir d'Alain.

Retrouvez les photos de l'évènement dans l'album associé.

Je met ci après l'hommage de Arnaud SEURE :

" Alain, 

Avec ta disparition, je perds un ami et mon partenaire de bridge depuis 20 ans!

Nous avions 2 passions en commun, le bridge et la cueillette de champignon.

Commençons par les champignons où nous écumions Belledone et les Chambaran durant l'automne. Tu avais l'oeil averti, combien de fois ai-je entendu " tu ne le ramasses pas celui-là" en me montrant un magnifique bolet que je n'avais pas vu! Tu étais sélectif et refusais de te baisser pour un pied de mouton ou une trompette chanterelle. Seuls le cèpe et la girolle avait un intérêt pour toi. tu partageais volontiers ta cueillette en prétextant qu'il n'y avait pas assez de place dans le frigo de madame Claude.

Quantau bridge, que dire? Tu étais un partenaire agréable, tu ne relevais pas mes imprécisions et étais accroché en compétition. Tu as accepté d'affiner notre système d'enchères en introduisant les nouvelles conventions à la mode. Tu jouais avec qui te demandait à condition d'être membre du club et tu répondais avec plaisir et même délectation aux questions de ton fan club à la fin des tournois de régularité. 

2 anecdotes pour finir, 

En 2006, nous jouions la finale de la coupe de France le dimanche soir à Paris. A la mi-temps, tu as dit à notre capitaine Pierre Zimmerman "je ne peux pas jouer la deuxième mi-temps, j'ai mon train à 19h30. " Pierre Zimmerman à répondu " écoute Alain, j'ai mon jet privé à Orly, je te raccompagne à Genève à la fin du match et je te paye un taxi pour rentrer de Genève à Grenoble." Vous connaissiez Alain, quand il avait pris une décision, elle était définitive. Non, Non, dit-il, je prends mon train. Train qui est tombé en panne et Alain est arrivé à Grenoble à 2 heures du matin.

Toujours en coupe de France, en 2018, nous jouions le dernier match de finale de ligue contre l'équipe Grenthe de Lyon. Après une première mi-temps très moyenne, nous étions menés de 53 points. Je regarde Alain et mes partenaires en disant: " que fait-on? On abandonne?". Ils m'ont répondu :" ça va pas?! Tu es fou, on continue!" Nous avons gagné la seconde mi-temps de 75 points. 

Alain, tu resteras dans nos mémoires. Nous garderons le souvenir de ta bonhommie, ton humour pince sans rire et ta gentillesse... Adieu l'ami..."